Suicide girl est un site web (lien) qui partage des sets de photos de diverses modèles femmes.
Un « set » est un ensemble de photos publiées en un groupe cohérent qui raconte une histoire.
Le set commence au niveau de textile qu’il est estimé nécessaire pour l’histoire, mais la modèle finit obligatoirement nue. La nudité commençant à partir du premier tiers du set.
Vous devez être majeure pour participer au site Suicide Girls.
Pour celles qui veulent tenter l’expérience vous pouvez faire votre inscription sur le site SG (lien) et explorer quelques set pour vous faire une idée.
Nous pouvons aussi en discuter pas facebook ou instagram où je pourrais vous montrer quelques extraits en privé (proposition de partage pour les modèles uniquement)
Comment se passe un shoot ?
Pour un set SG il y a des lignes directrices à respecter sur la composition et le contenu d’un set.
Oui il a du nu obligatoire dans le set.
Non il n’y a pas d’érotique dans le set.
Oui il peut y avoir (il y aura) une partie plus habillée.
Non ca n’est pas du noir et blanc : Couleur obligatoire pour le premier set et un set ne peut pas être totalement en noir et blanc.
Oui il y a du portrait, du détail, du plan large un peu de tout.
Non je ne peux pas poster votre set si vous n’avez pas un compte SG.
Oui on prépare le set avant.
Non ca ne sera pas un set de clair obscur ou boudoir ni en studio.
Oui vous pouvez être débutante. Aucun problème.
Non vous n’avez pas besoin de piercings mais le principe du site veut que vous ayez un peu de tatouages.
Oui vous avez la main sur le choix des photos utilisées pour le set et vous pouvez aussi donner votre avis sur leur traitement.
Nous ferons un contrat de collaboration
Ca me coute combien ?
Je ne demande rien pour shooter un set avec vous, mais si notre set est acheté par le site (devient SOTD) nous partagerons équitablement les bénéfices (somme divisée à 50/50)
Avant j’expliquais ce que je faisais sur la photo, les détails du post-traitement qu’elle avait reçu. Parfois même je montrais le avant/après.
STOP ! C’est fini !
Je livre une œuvre finie.
Quand vous allez voir une représentation de théatre/opéra, est ce que vous allez aux répétitions ?
Quand vous achetez une peinture, est ce que vous vous attendez à avoir les lignes de constructions visibles ?
Quand vous allez voir un film, est ce que vous vous attendez à un enchainement de rush sans queue ni tête ni montage ?
Non !
Donc idem pour la photo.
Quand on présente une œuvre, elle est finie, ou bien on ne la présente pas.
L’excuse du « je ne sais pas faire » ou « je veux pas faire » est juste bidon et relève souvent de la fainéantise ou de l’incompétence.
Déjà du temps de l’argentique les photos étaient retouchées. Il y avait des personnes spécialisées, qui ajoutaient de la peinture sur les tirages. Il y avait aussi ceux qui faisaient des multiples expositions pour éclaircir par ici, assombrir par la, ajouter tel détail, masquer tel élément de la photo.
Vous ne savez pas faire ?
Sauf si vous êtes ermite au fond d’une grotte sans connexion internet – auquel cas vous ne lisez pas ce billet – il y a des tonnes de tutoriels disponibles sur les réseaux pour retoucher tout et n’importe quoi.
Si vous avez envie de supprimer des gens sur la plage, une éolienne dans le paysage, un bouton disgracieux sur une joue, il y a des tutoriels pour tout ça.
Vous avez besoin d’avoir un ciel plus présent, un premier plan moins sombre/lumineux , ou encore modifier la couleur d’un vêtement ou d’un maquillage, il y a des tutoriels pour tout ça aussi.
Certes, ce n’est pas instantané, mais plus vous pratiquerez, plus ça deviendra rapide et si vous faites appel à un intervenant extérieur pour le faire, pensez bien que ce que vous payez ce sont justement ces années de pratique, d’entrainement qui lui permettent de faire ça en beaucoup moins de temps que vous. En plus ca vous permettra de vous concentrer sur autre chose que vous aimez peut être plus faire.
Alors une fois pour toute :
Non je ne passe pas mes photos par photoshop.
Je vous livre juste une œuvre finie, traitée, retouchée, modifiée, triturée, chamboulée, trafiquée, colorisée, déstructurée …
Ah bon ?
Vous avez l’impression qu’elle a été « photoshopée » ?
C’est qu’elle a du effectivement passer par la.
Vous l’aurez compris : toutes les photos que vous voyez ici ou ailleurs dans des médias sérieux sont passées par photoshop.
C’est parti pour une petite pause dans les photos au studio.
Mais ne vous inquiétez pas : Vous pouvez continuer à suivre mes aventures ou me joindre sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, patreon, twitter …
Entre temps profitez en pour jeter un oeil à mes projets et vous positionner si certains vous tentent.
Il y a d’autres projets en préparation et pour ceux la, je cherche des modèles menues et légères. Idéalement un poids inférieur à 50kg. Alors n’hésitez pas à prendre contact si l’expérience vous tente.
On se retrouve pour l’été … Pour le projet de plage peut être ? Ou bien même vos idées ?
On s’est fait un méga urbex : un batiment immense complètement vide et à l’abandon depuis des années (une fois à l’intérieur on comprend mieux pourquoi)
L’accès est assez simple finalement. On avance, on passe entre les arbres et on débouche sur le terrain avec des barrières couchées, découpées, démontées. Ce n’est pas un moulin mais presque.
Ce fut un urbex très agréable : aucune bille d’air soft ou de traces de paintball ! Une vrai plaisir pour une fois.
Le lieu est immense !!!
Nous avons passé 5 heures sur place à explorer des ateliers vides, des bureaux sans dessus dessous, des labos abandonnés, sans jamais repasser au même endroit et on a l’impression qu’on a pas réussi à tout visiter.
Cette visite était une exploration pour essayer de trouver un lieu pour aller avec des modèles pour des shoots mixant la douceur d’un corps nu de modèle contrastant avec le décors d’une usine abandonnée. Mais comme vous pourrez le voir sur les photos ci dessous, c’est peine perdue. Aucun lieu dans cette usine ne s’y prête.
J’avais eu l’occasion il y a de nombreuses années de visiter ce lieu du temps de son activité et il ressemblait à une ruche en pleine activité. C’est étrange de le revisiter aussi vidé de toute sa substance sauf de son amiante.
Amiante, amiante, amiante, amiante …
On voit cette annotation sur de nombreux murs.
Que compte faire le propriétaire des lieux pour dépolluer le lieu ? Que compte faire la municipalité pour que l’ancien pollueur dépollue le lieu ?
Comme vous le devinez, ce billet va traiter de divers aspects des lois dans le domaine de la photographie.
Il y a les lois qui régissent le droit à l’image, le droit d’auteur ou encore le droit à l’information et il y a la législation du travail.
Pour ce qui est du droit d’auteur, du droit à l’image, du droit à l’information je ne les aborderai pas dans ce billet. Il y a de nombreux site qui en parlent vous trouverez facilement beaucoup d’informations sur le sujet.
Dans ce billet je vais plutôt aborder la législation du travail à la fois par le coté photographe et par le coté modèle en séparant les deux parce que la loi n’est pas la même pour les modèles ou les photographes.
Attention, je parlerai de la loi F R A N C A I S E 😉 Si vous passez les frontières (je suis sur Lille, la Belgique n’est pas loin) les lois ne sont pas les mêmes.
Le modèle photo :
En France, le mannequin est une personne qui, à titre régulier ou occasionnel, pose, même sans utilisation de son image (Code du travail L7123-2 )
Pour le législateur mannequin et modèle parlent de la même personne. Il n’y a pas de différence.
Un mannequin est OBLI GA TOIRE MENT salarié. Ca veut dire que la profession de mannequin N’EST PAS une profession libérale, NE PEUT PAS être effectuée sous le régime de l’auto-entreprise, N’EST PAS assimilable à celle d’intermittent du spectacle. Un mannequin est forcément employé en CDD ou CDI. Il n’y a pas de code APE pour les mannequins, c’est donc une profession qui NE PEUT PAS être indépendante et elle N’EST PAS non plus éligible aux chèques emplois services universels (CESU) (Code du travail L7123-3)
Ca veut dire : que tous les mannequins qui se disent freelances, intermittents du spectacle, auto-entrepreneurs, indépendants, semi pros, et j’en passe et qui demandent une rémunération, sont dans l’illégalité et le photographe aussi, s’il n’y a pas de contrat de travail en bonne et due forme signé entre les deux parties.
A nuancer tout de même pour la dénomination freelance : un mannequin peut se considérer freelance parce qu’il/elle n’est pas en agence, mais travaille uniquement avec des contrats de travail (CDD/CDI).
De plus les dernières dispositions du code du travail prévoient que la délivrance du contrat de travail d’un mannequin est soumis à la présentation d’un certificat médical attestant de l’état de santé de la personne. (Code du travail L7123-2-1) Ces dispositions ont été prises suite aux affaires d’IMC trop faibles de certains mannequins.
Concernant les rémunérations des mannequins les articles L7123-6 à L7123-10 encadrent le sujet et il ne faut pas oublier de distinguer la rémunération (contrat de travail) et l’exploitation de l’image. Ces deux éléments étant séparés par la loi.
Un premier encart sur les agences :
Leur activité est tout autant réglementée par les articles L7123-11 et suivants avec entre autre le fait qu’une agence est obligatoirement licenciée et que tout autre organisme de mise en relation qui n’est pas licencié n’a pas le droit de placer des mannequins et ne peuvent utiliser le terme d' »agence de mannequins ».
Méfiez vous : Tous les autres organismes non licenciés (associations, particuliers, pages insta/fb etc), NE SONT PAS des agences de mannequins et n’ont donc pas le droit de placer des mannequins. Ce qu’ils font c’est de la mise en relation et peuvent demander une rémunération pour ça, mais en AUCUN CAS ils ne peuvent percevoir de payement pour le salaire du mannequin : le mannequin sera forcément employé en CDD/CDI par l’employeur alors que si vous passez par une agence, c’est l’agence qui est l’employeur du mannequin (pensez aux questions de responsabilités).
Le site du syndicat national des agences de mannequins a un site qu’il peut être intéressant de connaitre : synam.org (malheureusement en flash :/ )
Un second encart sur les castings :
Chers modèles : M E F I A N C E
Le casting est un simple rendez vous qui souvent servira à choisir et embaucher un modèle, un mannequin. En France cette situation est très mal encadrée et il y a de nombreuses arnaques. Un casting N’EST PAS un travail, il n’est pas rémunéré. Un casting NE DOIT JAMAIS être payant : c’est un simple bon sens : payez vous pour un entretien d’embauche pour d’autres métiers ? Un casting n’est pas une séance photo/video et ne doit pas déboucher à la signature de contrat d’exploitation des médias créés pendant le casting (utilisation frauduleuse de votre image).
Pour information, toutes ces dispositions qui paraissent contraignantes ont été mises en place par le législateur français pour éviter les dérives que pourraient représenter la prostitution et le proxénétisme. Réfléchisez-y quand un modèle/mannequin vous demande à être payé au black 😉
Le photographe :
La situation du photographe est un peu plus simple et déterminée par des codes APE. Et qui dit code APE dit profession qui peut être indépendante. La profession de mannequin n’a pas de code APE = ne peut pas être indépendant !
L’activité de photographe est encadrée par 3 status différents :
Le photographe peut être autoentrepreneur (code 7420Z activité photographique). C’est alors considéré comme un artisan et mais n’a pas le droit sous ce statut d’autoentreprise d’être auteur photographe.
Le photographe peut être artisan (même code APE = 7420Z). Il cotise à l’URSSAF et il est libre de son activité.
Le photographe peut être auteur ou artiste. Il a alors le code APE 90.03 A/B (création artistique relevant des arts plastiques). Dans ce cas des restrictions s’imposent.
Il ne peut pas réaliser de prestations à la demande (Mariages, anniversaire, portraits, reportages …) Son activité est restreinte à la cession de droits de reproduction et/ou de diffusion à des diffuseurs. Il peut aussi céder des oeuvres originales numérotées, signées, en nombre limité (la loi française prévoit 30 exemplaires pour une oeuvre unique) dont le décompte est tenu dans une registre. Il cotise à la sécurité sociale des artistes auteurs (ex agessa) et ne paye pas la CFE
Si vous n’êtes pas dans un de ces trois cas vous ne pouvez pas être payé (sauf si bien évident vous être employé en CDD/CDI) ou demander une rémunération.
Un petit complément sur le travail dissimulé (au black) : ici
J’ai la chance de voyager assez régulièrement. Je commence à avoir des habitudes et on me demande de plus en plus souvent des conseils pour partir en voyage.
Je vous fais donc un petit article avec MES conseils et informations.
Nota Bene : Ce n’est pas une bible de voyage, mais juste quelques conseils, trucs et astuces, points auxquels je prête une attention particulière, issus de mon expérience.
A chacun d’entre vous de l’adapter selon vos besoins, vos envies, votre matériel, votre humeur.
Je parle principalement de voyages de loisirs. Pour du voyage à caractère professionnel, les critères ne sont pas les mêmes. Les choix ne seront donc pas les mêmes.
Je me protège :
Partir en voyage signifie oublier ses habitudes, quitter les zones connues, sortir de sa zone de confort. Il faut en premier et avant tout penser à sa propre sécurité.
Pour partir en France, les risques sont faibles en matière de couverture santé, assurance, monnaie etc. On est comme à la maison.
Partir dans un pays de la zone euro : N’oubliez jamais d’avoir votre Carte Européenne d’assurance maladie 😉 Ca facilite bien les choses en cas de soucis de santé. Vous pouvez la demander ici (ou allez directement sur le site de l’assurance maladie)
Pour partir dans un pays en dehors de la zone euro : Une assurance de voyage n’est jamais superflue. Oui elle parait chère, mais comme n’importe quelle assurance elle est toujours trop chère tant qu’on en a pas besoin. Et c’est souvent le jour ou on en a besoin on se dit qu’on aurait bien aimé payer un peu plus cher l’assurance pour que ça coute moins cher au moment ou on doit payer de sa poche.
Petits trucs :
Vérifiez avec votre assurance de domicile. Certaines proposent des services de couverture lors de voyages et sont parfois moins chères à couvertures équivalentes que les assurances spécifiques.
Pensez aussi à bien relire vos contrats de carte de payement (Visa Master Card …) qui ont aussi des assurances si vous payez vos dépenses avec elles (assurances annulations par exemple)
Systématiquement quand je voyage en dehors de la zone euro j’envoie un petit mail à l’ambassade et/ou au consulat local. Il y a Ariane qui permet de le faire de façon « automatisé » et nous devrions le faire à chaque fois (j’avoue je l’oublie souvent : mea culpa), mais j’aime bien échanger un peu avec nos représentants français locaux.
Dans ce mail je les préviens de mes dates de voyage, du quartier dans lequel je vais résider ou des régions/villes que j’ai prévu de visiter. J’en profite pour leur demander des infos sur ce qu’il se passe dans le pays pendant mon voyage (fêtes, jours fériés, événements etc). Vous avez souvent des interlocuteurs compétents et très serviables pour vous répondre si vous leur posez des questions précises et pertinentes. Si vos questions sont plus génériques, ne vous étonnez pas d’avoir des réponses génériques. Pour le contenu générique, vous avez normalement fait vos « devoirs » en épluchant le net par vous même : un consulat, une ambassade, ce n’est pas une syndicat d’initiative ou une agence de voyage. Profitez en aussi pour leur poser les questions auxquelles vous n’avez pas trouvé de réponses concernant la législation locale.
Je protège mon matos :
Législation :
En voyage vous emportez du matériel avec vous. Le pays dans lequel vous vous rendez accepte-t-il l’entrée de ce matériel sur son territoire ? Ce n’est pas parce que ce matériel est légale en France qu’il l’est dans le pays de destination.
Dans certains pays par exemple les drones sont soumis à des réglementations beaucoup plus strictes que chez nous.
Assurance :
Si je casse mon matos en France, mon assurance maison le couvre partiellement. Si je casse mon matos à l’étranger ? Comment est il couvert ? Un petit coup de fil à votre assureur vous le dira et vous pourrez au besoin adapter temporairement (le temps du voyage) votre contrat d’assurance.
Climat :
La destination est elle avec un climat humide : prévoir de quoi sécher le matos photo. Pour sécher vous entendrez plein de monde vous parler de riz, mais le gros soucis du riz c’est que ça fait de la poussière. A la place j’utilise des sachets déshumidificateurs qui coute plus cher que le riz, certes, mais qui ne relarguent pas de poussière. Un sac congélation, assez grand, qqs sachets, une fermeture hermétique et tous les soirs vous mettez votre boitier à sécher avant de vous coucher. Vous avez un boitier tropicaliser ? Mais si vous changez d’objectif l’intérieur de votre boitier se retrouve avec de l’air ambiant chargé d’humidité.
La destination est elle avec un climat froid : prévoir des variations de températures douces pour votre matériel. On laisse le temps au matériel de s’adapter aux changements de température sinon vous aurez de la condensation et qui dit condensation dit champignons. Mon conseil si vous devez passer d’un intérieur chaud à extérieur froid et inversement : laissez votre matériel le plus longtemps possible dans son sac de transport. Pour traiter vos fichiez vous n’avez besoin que de la carte mémoire. Pour charger les batteries vous n’avez besoin que des batteries. Et vous pouvez les prendre avant de rentrer au chaud ou les réinstaller avant de sortir dans le froid. Vous laissez ainsi votre boitier se réadapter à la température ambiante plus lentement.
Attention au retour :
Eh oui, le retour en France peut poser un problème. J’ai eu le tour une fois d’un douanier qui m’a demandé de justifier que mon matériel n’était pas de l’importation (que j’étais bien parti de France avec)
Depuis, je fais une carte de libre circulation pour éviter tout désagrément au retour et prouver facilement (surtout quand j’emporte beaucoup de matériel) que je ne fais pas du trafic.
Le poids :
En voyage il y a un ennemi qu’on oublie très souvent et qui se rappelle à notre (mauvais) souvenir parfois trop tard : le poids.
Il faut bien y réfléchir au moment de préparer votre matériel.
Pour cela j’essaye d’analyser le plus froidement possible mon voyage. Je me pose la question « Ai je réellement besoin de tout ce que j’ai préparé comme matériel ? ».
Si pour un matériel votre réponse est « on sait jamais », « au cas où » c’est qu’il y a peu de chance que vous ayez réellement besoin d’emporter ce matériel.
Voyage photographique ou voyage loisir ?
Voyage photographique :
Pour un voyage qui est prévu dés le départ pour la photographie, je prends ce qu’il faut pour couvrir une majorité des situations qui peuvent se présenter à moi.
Donc trépied, 70-200 f/2.8, 50 f/1.4, 16-35 f/2.8 sont du voyage. J’ajoute des filtres ND, un cobra, un ensemble de trigger qui peuvent servir de télécommande aussi et tout le petit matériel accessoire autour (cartes mémoires, batteries supplémentaires,
Voyage non photographique :
Pendant un voyage qui n’est pas prévu comme un voyage photographique dés le départ l’idée est de voyager léger.
J’emporte mon 50 f/1.4 parce que … Ben 50mm quoi 😉 : J’ai fait un voyage à Hong Kong pendant un mois avec seulement cet objectif et j’en ai rapporté de très belle photos.
A l’époque je ne l’avais pas, maintenant que j’ai un 16-35, il est souvent du voyage aussi parce qu’en ville ou à la montage/mer/campagne il est utile.
Et je laisse tout le reste à la maison.
Pas de trépied : pas besoin d’un trépied quand on aura pas le temps de se poser pendant une heure pour faire de la pose longue ou du timelapse. Et on trouve toujours des solutions de remplacement : un sac plastique rempli de vêtements par exemple.
Pas de 70-200 : Un crop sur un photo bien faite avec le 50mm sera suffisante comme photo souvenir à imprimer en 10×15.
Il ne faut pas oublier ce que tout ce matériel devrait être transporté toute la journée : 1/2/3kg de plus dans le sac à dos, après une journée de marche, ca fait une grosse différence.
L’encombrement :
Quand on voyage loin de chez soi, l’encombrement est aussi un point important à surveiller.
Sortir un reflex n’est pas toujours facile ou suffisamment discret selon le lieu. Un smartphone ou un compact expert sera parfois plus facile à sortir. Il faut y penser avant de partir. Sur place il sera trop tard pour changer d’avis. Donc si vous n’êtes pas à l’aise pour sortir votre reflex n’importe où (ex : Chapelle Sixtine par exemple ou il est interdit de prendre des photos 😉 ) privilégiez un compact expert par exemple.
Le compact expert vous permettra de ne pas vous sentir trop bridés par rapport à vos habitudes de reflex (réglages de full auto à full manu) tout en gagnant en encombrement.
Il ne faut jamais oublier que le meilleur appareil photo est celui que vous avez avec vous au moment ou vous avez besoin de prendre votre photo. Mon powershot, je le transporte partout, il tient dans une poche de pantalon, dans la poche de certaines chemises même. Il faut juste faire attention aux délais/temps de prise de vue : quand on presse le déclencheur d’un reflex, la photo est prise instantanément alors qu’avec un compact il y a souvent un petit délai entre la pression du déclencheur et la prise de vue. Il faut parfois anticiper un peu, mais ce n’est qu’une question d’entrainement et de maitrise de son matériel.
La question de l’encombrement se posera aussi avec la poignée porte pile/batterie montée sur le boitier. Est elle réellement utile ? Peut on s’en passer le temps du voyage ?
La sauvegarde :
En numérique, le défaut d’un composant peut être critique.
Je ne compte plus le nombre d’amis et connaissances qui ont perdu des données à cause d’une carte mémoire, d’une clef usb, d’un disque dur défectueux.
Je ne le répèterai jamais assez à tous ceux qui me disent que faire des sauvegardes ça coute cher en matériel : Combien ça couterait de refaire les données que vous risquez de perdre ? Réfléchissez y : Si vous deviez refaire toutes vos données perdues, ça vous couterait combien ? Refaire le voyage ? Refaire la séance photo ? Ca coute combien ? Un disque dur de 4to coute une centaine d’euros. C’est bien peu fasse au prix d’un voyage 😉
En informatique en général on dit qu’il faut suivre une règle de 3 pour assurer la pérennité de ses données : 3 copies, sur 3 supports différents, dans 3 lieux différents.
3 copies : le fichier de travail et 2 copies
3 supports : votre ordinateur, et deux autres supports qui peuvent être un disque externe, une clef usb, un NAS, un cloud
3 lieux : Un exemplaire avec vous, une copie à la maison, une copie ailleurs.
Ma façon de faire :
La copie de travail dans le PC, un disque dur externe de 4to à plateau mais je commence à migrer vers du SSD de 1to (avec un boitier USB C) qui est plus rapide que j’emporte avec moi un peu partout et deux NAS (un chez moi et un dans la famille qu’on synchronise).
En voyage, j’ai un stock d’une vingtaine de cartes SD. J’utilise une carte par jour (ou plus si besoin). Le soir je recopie la carte utilisée pendant la journée sur le disque dur de mon ordinateur. Et au retour, je fais une copie sur mon NAS. En faisant comme ça, j’ai deux copies avec moi pendant le voyage ce qui permet de limiter les risques de perte de données pendant le voyage. Comme cartes SD je ne prends plus que des cartes LEXAR pro (garanties à vie) : j’ai eu des soucis avec toutes les marques, mais la grosse différence c’est que LEXAR vous change vos LEXAR pro si elles lâchent.
J’ai eu des soucis avec LEXAR, avec Sandisk, avec PNY, avec Boulanger, avec Transcend, avec Samsung, etc … J’ai vu passer de nombreuses marques différentes et toutes ont eu des problèmes. Je n’ai pas encore trouvé LA marque qui est meilleure que les autres.
Conclusion :
Protégez, sauvegardez, et vous éviterez beaucoup des problèmes de voyage.
Pendant un séjour en Turquie j’en ai profité pour tenter l’expérience de la plongée avec des bouteilles.
Une excellente amie m’a proposé de l’accompagner pour une sortie en mer qu’elle avait prévu pour participer à quatre plongées avec des bouteilles.
Appréhension
Ce fut pour moi l’occasion de découvrir ce sport.
C’est avec beaucoup d’appréhension que je me suis engagé dans cet expérience. En effet, je ne suis pas du tout à l’aise dans l’eau lorsque je n’ai pas pied et panique assez rapidement.
On part d’Istanbul le samedi matin très tôt (vol à 6h du mat)
Après une heure de vol et une grosse demi heure de voiture, nous sommes à Fethiye dans le sud ouest de la Turquie.
Pas le temps de poser, le bateau est prêt et n’attend plus que nous.
Départ pour le premier spot.
Pendant le trajet : briefing pour les différents niveaux de plongeurs.
M’ayant vu arriver avec ma valise cabine pelican (version air) l’organisateur c’est imaginé que j’étais déjà très expérimenté et que dans ma valise c’était mon matériel de prise de vue subaquatique. Il m’attribue un instructeur qui commence à me parler d’une descente à 50m le long d’une falaise sous-marine avec des possibilités de prise de vue sympa.
Je l’arrête dans son élan et lui rappelle que je suis un pur n00b en plongée. Ce fut le gimmick du week end 🙂 Et plusieurs fois des instructeurs m’ont redemandé si j’étais prêt pour descendre à 50m.
Je rejoins le groupe des grands débutants pour les consignes de sécurité et les explications sur le déroulement des plongées.
La première plongée est une plongée de découverte. Complètement guidé, et maintenu par le moniteur, tout est pris super encadré de la mise à l’eau à la sortie de l’eau en passant par l’installation de la ceinture de lests en plomb, le réglage du masque et même au besoin enfiler les palmes.
Vient le moment de se mettre à l’eau. Avec une eau à 28°C c’est assez facile. Et la toutes mes appréhensions s’envolent ! La bouteille est fixée à un gilet qui se gonfle et se dégonfle à volonté. Aucun risque de couler. On descend dans l’eau et il suffit de s’allonger dans le gilet que le moniteur maintien en place.
On flotte
En matière de lests, j’avais une ceinture avec 5 lests de plomb de 2kg chacun autour de la taille et il y avait 2 lests de 2kg chacun dans la veste.
Une fois gonflée, la veste apporte une flottaison importante : le niveau de l’eau est au niveau de la poitrine. Le menton ne touche même pas l’eau quand on baisse la tête.
Très rassuré par cette flottabilité, mes peurs ce sont envolées 🙂
On répète dans l’eau les gestes de bases. Ajuster son masque. Expulser du masque l’eau qui pourrait être rentrée. Equilibrer la pression dans les oreilles.
Puis le moniteur rappelle les commandes qu’on utilisera pendant la plonger : avancer, s’agenouiller, problème, stop, remonter (en urgence)
On vérifie que tout fonctionne et que le principe de respiration par le détenteur est assimilé, on dégonfle doucement la veste et go
Plongée
C’est partie pour la première plongée
Au programme de cette première plongée :
On descend doucement jusqu’au fond sablonneux. La on restera à genoux un moment le temps que l’instructeur vérifie que tout est correctement sanglé et verrouillé.
Ensuite il va nous guider vers un endroit pour faire quelques photos et vidéo pour les souvenirs à partager.
A cet endroit, on nous donne un morceau de pain pour pour attirer les petits poisson et faire de jolies photos avec plein de poissons autour de nous.
Une fois les photos faites on confirme au moniteur qu’on se sent bien (ou pas), vérification qu’on a bien compris le principe de compensation de la pression dans les oreilles et c’est parti pour une balade.
Cette première plongée dure une quinzaine de minutes.
Pendant tout le temps de la plongée, le moniteur nous tient par la bouteille (je l’ai bien senti dans quelques mouvements) pour maintenir l’équilibre et guider ou aider à avancer ou encore retenir.
Magique
Cette première expérience de plongée avec les bouteilles est extraordinaire. On flotte complètement, sans notion de poids, il y a juste la résistance à l’avancement de l’eau qui est plus importante que celle de l’air, mais pour le reste c’est une sensation de liberté d’évolution en trois dimensions. Des couleurs, des reflets que j’avais vu dans des films et qui apparaissent devant mes yeux. On avance tranquillement. Sur ce premier spot, il y a de nombreux vers marins sur le fond (merci le feeding des poissons 😉 ), des oursins. On croise quelques bancs de petits poissons qui paissent tranquillement les algues sur les rochers.
Un instant vraiment magique.
Complètement désorienté je ne me suis pas rendu compte qu’en fait nous avions fait une boucle et lors que l’instructeur me fait signe qu’on remonte, je n’avais pas remarqué que nous étions arrivé juste à l’arrière du bateau.
Il appuie doucement sur le bouton pour gonfler le gilet et hop on remonte tranquillement vers la surface.
La profondeur max sur cette toute première plongée est réglementée et n’excède pas 6m.
Au fil de la plongée j’ai senti l’augmentation de la pression. Et la technique de compensation de la pression dans les oreilles est bien utile (comme quand on prend l’avion, mais en avion c’est de la dépression).
Retour à la surface et la on sens qu’il y a un pu plus d’oxygène dans l’air qu’on respire dans les bouteilles que dans l’air ambiant. Une fois sorti de l’eau, l’effet première fois et l’oxygène donnent place à une forme de légère ivresse, d’euphorie. C’était génial !!!
Dur dur
Une fois cette euphorie passée, on sent que malgré la sensation de légèreté, ca reste un effort physique non négligeable.
Heureusement c’est l’heure du repas. Des sucres lents et direction une petite sieste sur le pont du bateau pendant le trajet vers le deuxième spot de plongée 🙂
La suite se raconte d’elle même dans les video qui suivent.
2 / 3 èmes plongées
Les plongées suivantes sont tout aussi agréables et pleines de rencontres de poissons, et autres invertébrés.
Je voulais me concentrer sur ma plongée pour la première plongée, mais dés la deuxième, la GoPro est de la partie pour immortaliser ça. (Je ferais un petit article sur la Hero 6 d’ailleurs)
Voici un mix de la deuxième et troisième plongée :
Elle est un peu longue, ca représente un total de 40 min de plongée (2 x 20min)
Ou on a commencé par rejoindre une grotte accessible par la terre (pour les n00bs comme moi) ou par les profondeurs pour ceux qui sont plus expérimentés.
Puis le bateau rejoint un spot plus accessible aux débutants pour un nouvelle plongée avec un moniteur pour chaque débutant.
Comme vous pouvez le voir, le moniteur utilise la bouteille que je transporte sur mon dos : ça leur permet d’être certain que j’ai bien de l’air, à la pression suffisant qui arrive dans mon détendeur et de rester à proximité.
A la quatrième plongée,
Le moniteur est toujours avec vous mais vous lâche la (grappe) bouteille. On le sent lorsqu’on fait des mouvements de roulis mais ça reste tout à fait raisonnable surtout grâce à mon gabarit d’après le moniteur.
Il donne les directions, passe autour, devant, quelques pitreries et il m’a emmené un peu plus profond (une dizaine de mètres). Je l’ai senti dans les oreilles, il a fallu que je compense plus et plus fort pour que ça ne soit pas douloureux.
Dés qu’on descend un peu plus, le bleu devient la couleur dominante et comme vous ne le voyez pas trop sur la video la lumière baisse assez vite.
Désolé si vous n’avez pas le son sur la video, il y a un copyright dessus et 85 pays n’ont pas accès à la bande sonore 🙁
Voila une belle expérience que je vous conseille de tenter même si comme moi, vous n’êtes pas à l’aise dans le grand bain à la piscine. Ici, avec le matériel respiratoire et le gilet qui se gonfle facilement, je serai bien resté plus longtemps sous l’eau.
Photos ?
Comme j’avais tout de même pris un peu de mon matériel photo avec moi, j’en ai profité pour faire quelques photos tout de même.
Détail important
Ah oui, c’est vrai un détail très important quand vous faites de la plongée les gaz que vous respirez se dissolvent dans votre sang de façon beaucoup plus importante que lorsque vous êtes dans l’air (à cause de la pression qui augmente avec la profondeur)
Il est donc très fortement déconseillé de prendre l’avion dans les 24 heures qui suivent un plongée. Ceci pour éviter les problèmes de décompression et d’embolie.
Nous avons donc fait le retour à Istanbul par la route.
Comme une amie m’a dit : c’est un week end qui donne l’impression d’avoir pris une semaine de vacances alors qu’on est parti que deux jours.
Un moment très agréable … A refaire ? Oui si l’eau est chaude 😉